La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, coupé, break et pick-up.
Propulsion, essieu arrière rigide avec barre Panhard.
Longueur : 447 cm
Largeur : 167 cm
Hauteur : 151 cm
Poids à vide : 1 030 kg (berline)
Empattement : 266 cm
Pneus : 165 x 380
Vitesse maximale : 135 km/h
Consommation : 8 l/100 km
Puissance : 58 ch (8 CV)
Cylindrée : 1 468 cm³
La 403 a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais du Trocadéro à Paris. Il s’agissait d’une berline luxe 8 chevaux à toit ouvrant. À l’époque, et jusqu’à la fin 1959, le capot était orné d’un lion chromé, symbole de la marque sochalienne, un accessoire retiré par la suite car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu’à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et commerciale, le mois suivant du plateau-cabine. En octobre 1958 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. Ce même moteur équipera aussi d’autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée).
Il a été produit 1 204 121 exemplaires de Peugeot 403. Sa construction a été stoppée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 chevaux de couleur crème.
En 1959, une 403 berline luxe valait 9 600 francs, un cabriolet 14 900 francs.
Voiture familiale de la bourgeoise discrète, la 403 ne s’est guère distinguée sur le terrain de la compétition. On notera cependant l’exploit de l’équipage Baillou-Triou au Rallye d’Automne 1957 qui s’est imposé au classement général devant une Porsche Carrera. À défaut de puissance débridée, la robustesse légendaire de son moteur lui a tout de même permis de figurer aussi honorablement sur les neiges du rallye de Monte-Carlo et du Rallye des neiges de Finlande (1re au général en 1957, 1958 et 1959), que dans les sables et la boue de l’Est-African Safari. Ou encore au Tour d’Australie (1re en 1956).
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