La Motorisation : Arbre à Cames en Tête

La solution de l’arbre à cames en tête est ici beaucoup plus précise que celle par arbre latéral puisqu’il n’y a plus l’intermédiaire des tiges et des leviers de renvoi.


On conserve toutefois un petit linguet destiné à rattraper le jeu et à encaisser les poussées latérales dues au mouvement de la came.

Cette solution exige la transmission du mouvement de rotation depuis le vilebrequin jusqu’à l’arbre à cames situé assez loin ; elle exige soit une longue chaîne, une courroie crantée, une cascade de pignons, une bielle ou un arbre avec couples coniques..

Lorsqu’on n’a qu’une seule rangée de soupapes, un simple arbre à cames suffit à actionner toutes les soupapes sans avoir besoin de culbuteurs ni d’un deuxième arbre.

Longtemps, les industriels ont boudé l’arbre à cames en tête pour les automobiles de grande série, à cause des coûts de maintenance , des problèmes de lubrification qu’il posait et des modifications des chaînes de fabrication des moteurs. En fait, les arbres à cames en tête n’ayant d’intérêt que pour atteindre les hauts régimes, il était d’usage de les réserver à des moteurs sportifs.

Désormais, la majorité les moteurs d’automobiles sont équipés d’arbre à cames en tête, souvent double, pour actionner les 16 soupapes courantes sur les moteurs modernes à 4 cylindres en ligne.

Les moteurs en V utilisant cette technologie occupent plus d’espace dans le compartiment moteur des voitures que les moteurs à soupapes latérales ou à soupapes en tête avec culbuteurs.



Rubrique : La Motorisation.

22766 lectures - Dernière mise à jour le mercredi 4 juillet 2007



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