Nous tenions à tirer notre chapeau au quotidien le progrès pour son intérêt et différents articles postés au sujet du bioéthanol.
Dont ces trois articles qui nous ont particulièrement intéressés :

“Ces biocarburants que l’on peine à trouver” qui traite de la difficulté à s’approvisionner en GPL, GNV et superéthanol dans la région du Rhône.

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“Biocarburants, quand l’offre freine la demande dans la Loire” qui souligne la difficulté croissante à trouver des biocarburants GPL, GNV et E85 dans le département de la Loire.

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« Mes ventes de Bioéthanol se situent à 140 litres par jour contre 70 en 2007 »
Que nous nous permettons de reprendre ci-dessous :

« Quand le prix de l’essence s’envole, les ventes de bioéthanol aussi ! ». Pompiste indépendant, Nicolas Mourelon est catégorique. Installé à Roche-la-Molière, ce commerçant propose le carburant alternatif depuis fin 2007.
« Au début, nous étions sceptiques. Mais très vite, nous sommes parvenus à un volume de vente stable. De 70 litres par jour au commencement, notre activité se situe aujourd’hui autour de 140 litres. »

Des chiffres, certes dérisoires, en comparaison avec les ventes de gasoil et d’essence (environ 40 fois plus élevées chaque jour dans cette station pour le gasoil et 10 fois pour l’essence) mais qui attestent d’une clientèle existante.
« Pour environ 500 euros, un conducteur peut adapter sa voiture au bioéthanol. Il peut aussi faire le choix du véhicule « Flex-fuel » directement à l’achat.
Certes la consommation est supérieure de 20 à 30 % par rapport au carburant traditionnel mais à 90 centimes le litre, l’amortissement est rapide ».

Alors, le bioéthanol comme solution d’avenir ? Oui, mais à condition d’habiter à proximité d’un point de vente pour ne pas avoir à faire plusieurs dizaines de kilomètres afin de faire le plein.
Aujourd’hui, la tendance ne semble paradoxalement pas aller dans le sens d’une augmentation des stations équipées, bien au contraire.
En effet, de moins en moins de stations proposent aujourd’hui ce service sur le territoire, à l’image de la région lyonnaise qui a vu le nombre de ses stations équipées en E 85 passer de 12 à 6 en l’espace de deux mois.
Si aucune raison n’est évoquée du côté des distributeurs, les faits, eux, ne peuvent qu’inquiéter les conducteurs, voire freiner les quelques bonnes volontés.

Et n’oubliez pas pour signer notre pétition c’est ici !

Source : Leprogres.fr

L’Ademe (Agence pour la maîtrise de l’énergie) a présenté le 8 juin dernier son classement annuel des pays européens et son palmarès des voitures sur la base des émissions de CO2 (dioxyde de carbone).

Bonne nouvelle ! La France arrive en deuxième position des pays les plus vertueux avec 130 grammes de CO2 émis par kilomètre parcouru, ex aequo avec le Danemark et juste derrière le Portugal (129 grammes de CO2 ). Le dispositif du bonus-malus a clairement servi de moteur pour favoriser les bons résultats, aidé également par le système de prime à la casse. D’autres pays européens sont en revanche beaucoup moins “écologiques” contrairement aux idées reçues. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suède ou du Luxembourg qui « ont une culture des grosses berlines », précise encore Patrick Coroller.

En quelques années, les progrès des constructeurs ont été importants. La moyenne européenne des émissions de CO2 a baissé de 45 grammes en quinze ans « mais surtout de 20 grammes en cinq ans et de 3 grammes en 2010 », commente l’Ademe.
Les progrès les plus importants ont été effectués pour les voitures à essence : en 2002 le véhicule le plus performant émettait 118 grammes de CO2 par kilomètre, en 2010 on tombe à 89 grammes en raison notamment de l’arrivée sur le marché des hybrides. A noter cependant que sur la même période, il n’y a eu en revanche aucun progrès pour les diesels.

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) , dans son dernier rapport consacré aux transports, a estimé que les biocarburants dont l’éthanol pourraient représenter 27% des besoins mondiaux en 2050 contre 2% à l’heure actuelle.
Le rapport fait également le parallèle avec la question de l’augmentation de la population mondiale et celle des besoins alimentaires.
La solution selon l’AIE passe par la mise en place des biocarburants de seconde génération issus des déchets et résidus de biomasse ainsi que l’amélioration du rendement des surfaces agricoles et du processus de production.
Concernant la France, à noter que les besoins d’éthanol correspondant à la demande Française en 2020 sont couverts avec seulement 1% de la totalité des terres utilisées par l’agriculture. Il n’y a donc pas de concurrence avec les cultures dédiées à l’alimentation.